Votre humble serviteur ayant pris quelques semaines de retard pour écrire cet article, il me semble dorénavant futile d’essayer de rapporter fidèlement un match à présent désuet. Bon d’accord c’est de ma faute, et vous pourrez me lapider en bonne et due forme à la sortie de la soupe populaire. Toutefois il me paraît important de marquer le coup étant donné l’action mythique réalisée par Max au cours de la rencontre, et je voudrais, avec toutes mes excuses, lui rendre un hommage tardif mais sincère. En revanche, avant d’énoncer ce qui est relatif au titre, j’aborderai les sujets qui fâchent. Et ça commence tout de suite et maintenant.
Remettons-nous dans le contexte : deux semaines avant les GeneRous connaissaient la première défaite de leur histoire ; l’humiliation ultime pour une Team alors déconfite. L’on était donc en droit d’attendre un sursaut d’orgueil de leur part. Pourtant ce fut un match serré et compliqué, probablement ce à quoi il faut s’habituer, d’autant plus avec si peu de cadres présents.
Le début de rencontre est catastrophique, les généreux accumulant bon nombre de maladresses, singulièrement celle de Nelson où sur un kickoff de Lucien il n’arrive pas à catcher la balle et, pensant que l’action est terminée, se désintéresse totalement du ballon désormais à terre, laissant tranquillement le temps à Sofian de le récupérer à quelques Yards de la end zone. Résultat : une possession bêtement perdue et l’erreur la plus stupide qu’il m’ait été donné de voir. Encore heureux pour lui qu’on l’apprécie bien... Tout ça pour dire que ceci additionné à un autre lot de conneries, les GeneRous se retrouvent largement dominés 21 à 7 à la mi-temps.
Et c’est une équipe complètement transcendée qui va revenir sur le terrain, enfilant les Touchdowns comme des perles, allant jusqu’à recoller au score puis finalement mener 28-21. Avec en pagaille : Grono qui venge Nelson en provoquant le Fumble sur Sofian après un kickoff, un TD du Rad qui marque joliment en force suite à une Inter, et un autre de Max qui sera conté plus tard et en 3D s’il vous plaît !
Mais trêve de plaisanteries, je reprends mon ton sérieux le temps de relater la fin de match qui, soyons francs, ne s’achève pas en happy end. Car les badauds d’un jour vont assister médusés à la fulgurante descente aux enfers des généreux et de Grono en particulier. Pourtant auteur jusqu’ici d’une assez bonne copie, ce dernier va tout simplement saborder sa Team en effectuant le plus mauvais Drive de sa carrière, voire de sa vie, voire même de son existence. En proie au doute et à mettre en lien avec les performances actuelles de Liverpool, Grono a en effet du mal à retrouver son niveau d’antan depuis la rentrée, et il va une énième fois le prouver en ratant 3 Catch d’affilés dont certains enfantins, pour finalement parachever son sabotage en gênant bien malgré lui un Max furieux de ne pouvoir rattraper la balle du 4th Down. S’ensuivra alors l’ultime et fatidique action Sharksienne qui débouchera, après un Touchdown de Matt légitimement refusé car hors des limites de la end zone, à un autre TD du traître cette fois-ci accordé et inhérent à une erreur d’inattention de Max. Les requins arrachent donc in extremis l’égalisation avant que les Hommes en Orange ne reprennent fièrement le contrôle du Villette Garden.
Dans cette partie où le meilleur a côtoyé le pire, la VFL nous a peut-être offert l’un de ses plus beaux matches, les tocards du dimanche livrant là une rencontre pleine de suspense et de rebondissements. Soulignons notamment les prestations admirables d’un François très impliqué et d’un Alexis roi du plaquage. Et surtout attardons-nous un moment sur ce que nous devons dorénavant appeler "le Drive du siècle".
"Le bougre réceptionna le ballon du kickoff, amorça sa puissante course, esquiva plusieurs poissons panés et se retrouva nez à nez avec La Bête. Affublée d’un seul et unique œil posté au milieu du front, celui-ci, énorme, était empreint de haine et de perversité, et son regard saccadé s’avérait ponctué de vifs spasmes anarchiques, rendant le monstre à la fois grotesque et inquiétant. Connu dans la région sous le doux sobriquet de Lucien – surnom donné par les rares paysans vivants à l’avoir aperçu –, sa puissance et sa taille colossale n’avaient d’égal que la réputation sanguinolente qu’il colportait jusque dans les contrées avoisinantes.
Sans prendre le temps de contempler son vis-à-vis et avec pour seules armes sa balle de foot US et son courage, le Spartiate fondit sur son inexorable destin. « Je m’en bats la race, je vais lui mettre une patate dans le menton, il va jarter fissa par-dessus la 3ème corde », se dit-il. Soudain, contre toute attente, le cyclope s’étala de tout son long avec fracas dans ce qui semblait être une tentative absurde de spoliation de chaussettes. Profitant sans hésiter de cet instant de faiblesse, Max l’enjamba instinctivement, exécutant un bond prodigieux à un angle cheville droite-anus-cheville gauche de 150°. Puis, se réceptionnant parfaitement sur ses deux jambes tel un cerf dans toute sa majesté et s’épargnant la peine d’adresser un coup d’œil furtif en arrière, il déguerpit à toute allure en direction de sa bien-aimée end zone. Malheureusement, distrait par le cri lointain de l’animal défait, il ne prit guère attention au retour viril de Matt ‘Sinon’ et échoua en définitive à 2 Yards de la ligne de Touchdown.
Qu’importe, l’Histoire était déjà en marche et il ne lui restait plus qu’à conclure d’un dernier rush ravageur pour irrémédiablement faire de lui une légende. Et Maximus Ulixes, fils de Zeus tempétueux, et semblable par la figure et par la voix à Maxi Rodríguez, scella pour toujours l'antagonisme entre les deux partis."
Pris pour un illuminé il y a encore quelques mois alors qu’il nous bassinait constamment avec son histoire de Kickoff Return et de saute-mouton, Max a tout bonnement réalisé son rêve, entrant de plain-pied dans le panthéon des homosexuels refoulés ayant jamais joués chez les GeneRous. Comme on dit chez nous : HE JUST DID IT !!
Remettons-nous dans le contexte : deux semaines avant les GeneRous connaissaient la première défaite de leur histoire ; l’humiliation ultime pour une Team alors déconfite. L’on était donc en droit d’attendre un sursaut d’orgueil de leur part. Pourtant ce fut un match serré et compliqué, probablement ce à quoi il faut s’habituer, d’autant plus avec si peu de cadres présents.
Le début de rencontre est catastrophique, les généreux accumulant bon nombre de maladresses, singulièrement celle de Nelson où sur un kickoff de Lucien il n’arrive pas à catcher la balle et, pensant que l’action est terminée, se désintéresse totalement du ballon désormais à terre, laissant tranquillement le temps à Sofian de le récupérer à quelques Yards de la end zone. Résultat : une possession bêtement perdue et l’erreur la plus stupide qu’il m’ait été donné de voir. Encore heureux pour lui qu’on l’apprécie bien... Tout ça pour dire que ceci additionné à un autre lot de conneries, les GeneRous se retrouvent largement dominés 21 à 7 à la mi-temps.
Et c’est une équipe complètement transcendée qui va revenir sur le terrain, enfilant les Touchdowns comme des perles, allant jusqu’à recoller au score puis finalement mener 28-21. Avec en pagaille : Grono qui venge Nelson en provoquant le Fumble sur Sofian après un kickoff, un TD du Rad qui marque joliment en force suite à une Inter, et un autre de Max qui sera conté plus tard et en 3D s’il vous plaît !
Mais trêve de plaisanteries, je reprends mon ton sérieux le temps de relater la fin de match qui, soyons francs, ne s’achève pas en happy end. Car les badauds d’un jour vont assister médusés à la fulgurante descente aux enfers des généreux et de Grono en particulier. Pourtant auteur jusqu’ici d’une assez bonne copie, ce dernier va tout simplement saborder sa Team en effectuant le plus mauvais Drive de sa carrière, voire de sa vie, voire même de son existence. En proie au doute et à mettre en lien avec les performances actuelles de Liverpool, Grono a en effet du mal à retrouver son niveau d’antan depuis la rentrée, et il va une énième fois le prouver en ratant 3 Catch d’affilés dont certains enfantins, pour finalement parachever son sabotage en gênant bien malgré lui un Max furieux de ne pouvoir rattraper la balle du 4th Down. S’ensuivra alors l’ultime et fatidique action Sharksienne qui débouchera, après un Touchdown de Matt légitimement refusé car hors des limites de la end zone, à un autre TD du traître cette fois-ci accordé et inhérent à une erreur d’inattention de Max. Les requins arrachent donc in extremis l’égalisation avant que les Hommes en Orange ne reprennent fièrement le contrôle du Villette Garden.
Dans cette partie où le meilleur a côtoyé le pire, la VFL nous a peut-être offert l’un de ses plus beaux matches, les tocards du dimanche livrant là une rencontre pleine de suspense et de rebondissements. Soulignons notamment les prestations admirables d’un François très impliqué et d’un Alexis roi du plaquage. Et surtout attardons-nous un moment sur ce que nous devons dorénavant appeler "le Drive du siècle".
"Le bougre réceptionna le ballon du kickoff, amorça sa puissante course, esquiva plusieurs poissons panés et se retrouva nez à nez avec La Bête. Affublée d’un seul et unique œil posté au milieu du front, celui-ci, énorme, était empreint de haine et de perversité, et son regard saccadé s’avérait ponctué de vifs spasmes anarchiques, rendant le monstre à la fois grotesque et inquiétant. Connu dans la région sous le doux sobriquet de Lucien – surnom donné par les rares paysans vivants à l’avoir aperçu –, sa puissance et sa taille colossale n’avaient d’égal que la réputation sanguinolente qu’il colportait jusque dans les contrées avoisinantes.Sans prendre le temps de contempler son vis-à-vis et avec pour seules armes sa balle de foot US et son courage, le Spartiate fondit sur son inexorable destin. « Je m’en bats la race, je vais lui mettre une patate dans le menton, il va jarter fissa par-dessus la 3ème corde », se dit-il. Soudain, contre toute attente, le cyclope s’étala de tout son long avec fracas dans ce qui semblait être une tentative absurde de spoliation de chaussettes. Profitant sans hésiter de cet instant de faiblesse, Max l’enjamba instinctivement, exécutant un bond prodigieux à un angle cheville droite-anus-cheville gauche de 150°. Puis, se réceptionnant parfaitement sur ses deux jambes tel un cerf dans toute sa majesté et s’épargnant la peine d’adresser un coup d’œil furtif en arrière, il déguerpit à toute allure en direction de sa bien-aimée end zone. Malheureusement, distrait par le cri lointain de l’animal défait, il ne prit guère attention au retour viril de Matt ‘Sinon’ et échoua en définitive à 2 Yards de la ligne de Touchdown.
Qu’importe, l’Histoire était déjà en marche et il ne lui restait plus qu’à conclure d’un dernier rush ravageur pour irrémédiablement faire de lui une légende. Et Maximus Ulixes, fils de Zeus tempétueux, et semblable par la figure et par la voix à Maxi Rodríguez, scella pour toujours l'antagonisme entre les deux partis."
[Odyssée d’un GeneRous; braillement IX]
Pris pour un illuminé il y a encore quelques mois alors qu’il nous bassinait constamment avec son histoire de Kickoff Return et de saute-mouton, Max a tout bonnement réalisé son rêve, entrant de plain-pied dans le panthéon des homosexuels refoulés ayant jamais joués chez les GeneRous. Comme on dit chez nous : HE JUST DID IT !!
GNRS 28-28 SRKS
GNRS : Alexis, François, Grono 1 TD, Max 1 TD, Nelson, Rad 2 TDSRKS : Arthur, Benjamin, Courosh, Lucien 1 TD, Matt 2 TD, Sofian
GHOST : Seydou 1 TD SRKS
Je précise que ce doigt m’était adressé... Je ne comprends pas, j’ai vécu ce jour-ci les pires 10 minutes de ma vie et j’ai mis 48 jours à écrire un article dessus, où est le problème ?
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